L'histoire de Moko commence en 1869 à Bordeaux, ville qui fut l'une des plus importantes portes d'entrée européennes pour le commerce international du rhum au XIXe siècle. Des navires en provenance des Caraïbes traversaient l'Atlantique pour rejoindre le port de la Garonne, chargés de fûts d'eaux-de-vie aromatiques. C'est dans ce contexte dynamique que les frères Ernest et Maurice Lasserre fondèrent leur marque MOKO. Spécialisés dans l'importation de rhum de Jamaïque et de Martinique, ils s'imposèrent rapidement comme un acteur majeur de la région. Pendant des générations, Moko fut synonyme de qualité et de lien exotique entre Bordeaux et les Caraïbes, jusqu'à l'arrêt de la production au XXe siècle.
Près d'un siècle plus tard, Philippe Peyrat, avec ses enfants Clémence et Édouard, reprit le fil de l'histoire familiale. Descendants directs des frères Lasserre et propriétaires de la vénérable maison de cognac Maison Peyrat, ils décidèrent en 2017 de relancer Moko sous une nouvelle forme.
Le voyage du rhum commence aujourd'hui au Panama, où il mûrit dans des conditions tropicales. Il est ensuite expédié en France à son degré d'origine, tout comme les expéditions caribéennes vers le port de Bordeaux. Là, dans les chais Peyrat, il subit un processus de finition spécial dans des fûts préalablement remplis du cognac de la maison.
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